Christophe Clergeau, député européen, vice-président du groupe S&D, membre des commissions ENVI et SANT, regrette le rejet par le Parlement européen de l’objection au projet de la Commission visant à relever la limite maximale de résidus (LMR) d’acétamipride dans le miel.
Pour Christophe Clergeau « C’est une occasion manquée de défendre nos apiculteurs et, au-delà, l’ensemble de nos agriculteurs, face à une concurrence déloyale. On ne peut pas prétendre protéger l’agriculture européenne tout en prenant des mesures qui ouvriront notre marché à des miels de moindre qualité que nos miels européens, que nos apiculteurs sont capables de produire avec pas ou peu de résidus de ce pesticide. »
Christophe Clergeau met en cause la responsabilité politique de celles et ceux qui ont refusé de s’opposer au texte : « Certains groupes se présentent comme les défenseurs des agriculteurs, mais soutiennent des décisions qui exposent toujours plus nos producteurs à la concurrence déloyale des pays tiers et contribuent à leur précarisation. »
Il dénonce enfin la ligne de la Commission : « La Commission raconte la simplification, mais elle saborde, dans les faits, l’agriculture européenne. Cette décision s’ajoute à une série de signaux préoccupants, et s’inscrit dans la même logique que son entêtement sur l’accord avec le Mercosur, alors que le monde agricole a exprimé une opposition massive, encore cette semaine à Strasbourg et à Bruxelles. »
