Pacte européen pour les océans : Une première victoire, et maintenant ?

Une première victoire, et maintenant ?

La publication par la Commission européenne du Pacte européen pour les océans marque une première victoire.

Pour Christophe Clergeau, vice-président du groupe S&D, président de l’intergroupe Mer et Océans du Parlement européen (SEArica), « Je me bas depuis plus de 15 ans pour que l’océan devienne un enjeu politique européen à part entière, Le Pacte européen pour les océans est une première victoire et une avancée historique ».

« Enfin la Commission propose une approche globale et cohérente des enjeux maritimes pour restaurer les océans, combiner écologie et économie bleue et améliorer la vie des habitants des zones côtières, les îles et des outre-mers ».

Le Pacte donne le coup d’envoi de l’élaboration de plusieurs nouvelles stratégies comme pour les ports et les industries maritimes mais surtout annonce la présentation d’une loi européenne sur les océans, un « Ocean Act ». 

Pour Christophe Clergeau « L’annonce de cette future loi sur les océans, de cet « Ocean Act », est l’élément qui rend crédible le Pacte tout entier car après des décennies d’échec dans la protection des océans il faut radicalement changer de méthode pour « gouverner » les océans et atteindre les objectifs écologiques qui ont été fixés ».

Mais pour Christophe Clergeau, l’heure n’est pas à l’autosatisfaction : « Je soutiens l’Ocean Pact et félicite le Commissaire Kadis pour son travail mais il faut transformer l’essai, ce texte n’est qu’un point de départ, il faut maintenant passer aux actes. L’Union européenne doit se doter de moyens concrets pour protéger la biodiversité marine, développer les énergies marines renouvelables, reconquérir des parts de marché dans la construction navale avec par exemple les ferrys verts, créer des emplois en Europe et nous protéger contre la concurrence déloyale. La création d’une « alliance pour les industries maritimes » doit permettre d’en faire une priorité au même titre que l’aéronautique ou les batteries ».

Dès demain, Christophe Clergeau se rendra à Nice à l’UNOC pour poursuivre ce travail de fond avec les acteurs du secteur. « Je continuerai à être exigeant avec la Commission. Il n’y aura pas de politique maritime européenne crédible sans gouvernance robuste et financement adaptés, sans résultats rapides sur l’environnement, la recherche ou les emplois de l’économie bleue. »

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